Il y a une semaine, Libération demandait à l'ONG Transparency International de commenter le projet de loi sur la transparence. Au lendemain de l'examen du texte par l'Assemblée nationale - qui doit être solennellement voté la semaine prochaine -, nous avons à nouveau demandé à Myriam Savy, membre de l'ONG, de faire le point sur le texte tel qu'il est ressorti des discussions parlementaires.
Cette nuit, les députés se sont mis d’accord sur le projet de loi sur la transparence. Quel bilan faites-vous des discussions et du texte final ?
Sur les discussions en séance publique de cette semaine, je constate que le texte n'a pas été changé fondamentalement par rapport à celui qui a été voté en commission des lois. Ce qu'on peut déjà dire, en réaction à tout ce qui a été dit par des parlementaires de l'opposition, c'est que ce projet de loi constitue indiscutablement un progrès. Effectivement, il y a eu un recul au niveau de la publication des patrimoines des parlementaires, mais cette question a cristallisé beaucoup de réactions, et, du coup, d'autres choses ont été acceptées, comme le fait de rendre publiques des déclarations d'intéret exhaustives.