Les européennes n'ont pas fini d'enquiquiner les socialistes. A peine le temps de boucler leur convention et de calmer la baston entre direction et ailes gauches que certains au PS s'inquiètent déjà de la suite : les investitures et le choix des sept têtes de listes. A Solférino, des dirigeants s'inquiètent de l'absence de calendrier fixé par le parti. «Beaucoup aimeraient attendre mars…», confie un dirigeant. Pourquoi ? Parce que dans la bonne tradition de Solférino, cela permettrait de recaser les perdants et autres grands barons défaits aux municipales de mars 2014…
«Ce n'est pas possible d'attendre jusque là, défend ce même responsable. Il faut qu'on soit prêt avant le mois de décembre. Sur 13 sortants, on en a 12 qui veulent repartir. Or vu le score qui nous attend et qu'il faut faire de la place à des nouveaux candidats, on va avoir droit à des psychodrames… Mieux vaut les régler avant la trève des confiseurs.» Et mieux vaut peut-être s'éviter une guerre de clans et de courants en pleine période post-municipales qui aurait l'inconvénient de plomber d'entrée la campagne européenne des socialistes...
Emmanuel Maurel, un des chefs de file de l'aile gauche, réclame déjà deux plac