Stéphane Richard a assuré lundi que l'ex-ministre de l'Economie Christine Lagarde, dont il était le directeur de cabinet à Bercy, avait opté «en totale connaissance de cause» pour l'arbitrage dans le but de régler le litige qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas.
Dans une déclaration écrite à l'AFP, le PDG d'Orange annonce en outre sa décision de contester devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris sa mise en examen pour «escroquerie en bande organisée», qu'il juge «infondée et infamante».
La patronne du Fonds monétaire international (FMI), qui a été placée sous le statut de témoin assisté, avait déclaré à la fin mai aux magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) que Stéphane Richard paraissait très favorable à la solution de l’arbitrage. Elle avait alors estimé qu’elle aurait pu avoir plus d’informations dans le processus de décision qui l’avait amenée à opter pour le choix controversé de l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Consortium de réalisation (CDR), qui gérait l’héritage du Crédit lyonnais.
A LIRE AUSSI L'affaire Tapie-Lagarde pour les nuls
«Suite aux articles parus dans certains médias ces derniers jours, je tiens à préciser que c'est en parfaite information de la position des différents services de l'Etat et en totale connaissance de cause q