Les écologistes sont au gouvernement en France depuis un an. Ils le seront peut être également après les élections de septembre en Allemagne. Nous avons donc une responsabilité et une opportunité particulière pour faire avancer l’Europe.
Les milliards dépensés pour le sauvetage des banques depuis 2008 ont contribué à plonger des Etats dans une crise de la dette publique. Par ailleurs, de grands déséquilibres se sont développés à l’intérieur de la zone euro où les excédents et les déficits des balances commerciales ne peuvent plus être compensés. Pour répondre à la crise actuelle, nous partageons des deux côtés du Rhin la conviction qu’une politique d’austérité en Europe n’est pas la solution, mais un facteur aggravant. L’Europe apparaît aujourd’hui plus souvent comme un amplificateur de crise que comme un apporteur de solutions. Nous, écologistes, considérons que l’intégration européenne n’est pas le problème, mais au contraire l’issue de la crise. Cependant, cela implique une nouvelle politique économique européenne autour de trois dimensions clés : transition écologique, solidarité et démocratie.
Tout d’abord la transition écologique. Elle est en premier lieu un impératif planétaire. Mais elle est aussi porteuse, en Europe, de millions d’emplois et réduit notre dépendance énergétique au reste du monde. Cette transition ne pourra se réaliser sans une stratégie d’investissements commune. La France et l’Allemagne sont engagées dans la voie de la transition énergétique.
Au-delà