Ça s’agite à l’UMP. Hier, les militants du principal parti d’opposition ont tourné la page raturée à l’automne lors de l’élection de Jean-François Copé à leur tête. Très largement, à 92,3%, ils ont décidé de ne pas revoter pour se doter d’un président relégitimé. Le député-maire de Meaux pourra donc rester dans son fauteuil présidentiel jusqu’en novembre 2015. De la même manière, à 92,8%, les adhérents ont validé le principe d’une primaire pour désigner le candidat de la droite à l’Elysée à l’horizon 2016. Outre ces scores sans appel, Jean-François Copé peut se targuer d’un autre succès : ils ont été 87 823 votants pour 318 634 électeurs inscrits.
Hier, c'est sur la présidentielle qu'un nouveau front s'est ouvert, avec Nicolas Sarkozy et François Fillon en première ligne. Selon un sondage Ifop publié par le Journal du dimanche, les deux anciennes têtes de l'exécutif sont également rejetées par six Français sur dix pour la présidentielle de 2017. L'ex-président est toutefois plébiscité par les sympathisants de l'UMP, qui sont partagés sur le retour du second (1). Parmi l'ensemble des Français, 40% souhaitent que «Nicolas Sarkozy soit candidat à la prochaine élection présidentielle», contre 60% qui ne le souhaitent pas. Pour François Fillon, les chiffres sont très proches : 38% contre 62%. Chez les sympathisants de l'UMP, 87% appellent de leurs vœux la candidature de l'ex-chef de l'Etat contre 13%, tandis que 46% sont favorables à celle de son ancien Premier m