Jusqu'ici, ils étaient plutôt prudents. Déjà, en 2012, les dirigeants politiques français ne s'étaient pas bousculés pour défendre Julian Assange, à l'origine de l'affaire Wikileaks, ou encore Bradley Manning, le soldat américain accusé d'en être la source. Mais sur les informations d'Edward Snowden - l'ancien consultant en informatique à l'origine de révélations sur un vaste programme américain de surveillance des télécommunications - après que les journaux allemand et britannique Der Spiegel et Le Guardian ont révélé que les bureaux de l'Union européenne et la France étaient visés par l'espionnage de la NSA, la classe politique française a commencé à réagir.
A travers sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem, en déplacement à Lille, le gouvernement a fait savoir ce lundi matin que la situation serait «extrêmement préoccupante» si les faits étaient avérés. «Nous avons demandé des explications aux Etats-Unis, a-t-elle affirmé. Nous attendons les éléments provenant des autorités américaines.» La classe politique, elle, s'est montrée moins diplomate. Tour d'horizon.
Ceux qui restent prudents
Le Modem réclame un «geste fort» de l’Europe.
Il a été
«surpris comme tout le monde»
. Le leader du Modem, François Bayrou (photo Reuters), a estimé ce lundi matin sur France Inter q