Le Conseil constitutionnel a confirmé ce jeudi le rejet des comptes de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. Ce sont donc 11 millions d'euros qui ne seront pas versés à l'UMP au titre du remboursement, pour moitié, des frais de campagne du candidat Sarkozy. 11 millions d'euros, c'est un tiers du budget annuel du parti, déjà mis à la peine par ses défaites aux élections législatives et les sanctions financières pour non respect de la parité (environ 4 millions d'euros, selon la maire du XVIIe arrondissement de Paris, Brigitte Kuster).
Dans la foulée, l'intéressé a annoncé sa décision de démissionner «immédiatement» du Conseil constitutionnel. «Après la décision du Conseil constitutionnel et devant la gravité de la situation et les conséquences qui en résultent pour l'opposition et pour la démocratie, Nicolas Sarkozy démissionne immédiatement du Conseil constitutionnel afin de retrouver sa liberté de parole», indique le communiqué de l'ex-Président.