Les sarkozystes de la Droite forte, premier courant de l'UMP, ont organisé samedi en Sologne leur première «fête de la Violette», destinée à devenir «la grande fête annuelle de la droite». Grand absent, Nicolas Sarkozy était dans tous les esprits. Tout au long de la journée, le nom de l'ancien chef de l'Etat a été ovationné avec une ferveur toute particulière après le coup dur de l'invalidation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel.
Près de 2.000 personnes, femmes et hommes de toutes générations, parfois avec enfants, sont venus déjeuner «à la bonne franquette», dixit les organisateurs, autour d'un simple buffet campagnard (16 euros), dans le parc d'un château du XIXe siècle à La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher). Ballons et fleurs en papier aux couleurs du drapeau français décoraient la grande tente sous laquelle avaient été installées des dizaines de tables. Assis en rangs serrés, les convives ont écouté les orateurs défiler au micro, notamment Jean-François Copé, qui est revenu sur l'appel aux dons lancé jeudi soir après la décision du Conseil constitutionnel mettant à mal les finances du parti. L'UMP se retrouve privée d'un remboursement de l'Etat de près de onze millions d'euros.
«En 36 heures nous sommes déjà à 1.150.000 euros collectés par l'engagement citoyen des Françaises et des Français», a déclaré le président de l'UMP, en se présentant comme le plus apte «au commandement» dans cette «épreuve», une semaine