François Hollande s'est attaché à combattre le «pessimisme» des Français, dimanche sur TF1 et France 2, promettant une reprise économique dans les prochains mois, mais a laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses d'impôts. Dans les jardins de l'Elysée, le chef de l'Etat a rompu une promesse de campagne en renouant avec la traditionnelle interview télévisée. «Je me suis ravisé (...) Le 14 juillet, le 31 décembre sont des moments importants», a-t-il dit au terme d'un entretien d'une quarantaine de minutes.
C'est évidemment sur les fronts économique et social que François Hollande était attendu. Si des doutes subsistent jusque dans la majorité sur la ligne politique suivie, le chef de l'Etat a voulu battre en brèche «le pessimisme» qui caractérise la France par rapport à ses voisins et même à des «pays en guerre».
Il n’a pas présenté de nouvelles mesures, comptant encore sur la montée en puissance des outils mis en place depuis 2012, comme les emplois d’avenir ou les contrats de génération, pour atteindre l’objectif d’inversion de la courbe du chômage, un «engagement» qu’il a réaffirmé. «Je me bats, je n’invente pas une mesure de plus (...) La politique, ce n’est pas de la magie, c’est une volonté, une stratégie, une cohérence», a expliqué le chef de l'Etat.
Croissance: «La reprise est là»
«La reprise, elle est là», a-t-il répondu quand on lui demandait si la prévision de contraction de 0,2% de l'économie pour 2013 de l'Institut national de la statistique et des