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«Le triste président de l'austérité»

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publié le 14 juillet 2013 à 16h56

• Jean-Louis Borloo, président de l'UDI: «En matière économique et sociale, le président de la République nous annonce la reprise, puis immédiatement après jette le trouble sur le risque d'augmentation d'impôts en 2014, malgré son engagement formel et celui du gouvernement maintes fois réitéré devant la représentation nationale. Une augmentation en 2014 des prélèvements obligatoires n'est pas acceptable pour les Français et étoufferait, par ailleurs, une éventuelle reprise si fragile.»

• Pierre Laurent secrétaire national du PCF: «La méthode Coué ne fait pas une vision pour la France. L'intervention de M. Hollande n'est sûrement pas de nature à rassurer les Français inquiets de la montée du chômage et des inégalités. Il ne convainc personne en répétant que l'austérité budgétaire nous sortira de la crise, encore moins quand il affirme contre toute évidence que "la reprise est là". Alors que tant de Français souffrent, que beaucoup ne partent pas en vacances, il a ignoré les priorités de l'emploi, de logement, de salaires du pays.»

• Parti de Gauche: «Le candidat du "changement c'est maintenant" a confirmé qu'il s'était mué en triste président de l'austérité. (...) Pour la première fois de l'histoire, un président "de gauche" se prépare donc, dans les faits, à reculer l'âge de la retraite. (...) Ce 14 juillet n'avait rien d'une fête révolutionnaire: il a été marqué par le cap maintenu sur une politique économique et sociale de d