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Cahuzac : Moscovici pas curieux pour un sou

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L'affaire Cahuzacdossier
Affaire. Le ministre de l’Economie, Valls et Taubira étaient entendus hier par les parlementaires.
Pierre Moscovici, à l'Assemblée, en juillet. (Photo Marc Chaumeil)
publié le 16 juillet 2013 à 22h56

Grâce au principe du «doute méthodique», Pierre Moscovici a pu se frayer un chemin «exemplaire» et «irréprochable» dans la jungle de l'affaire Cahuzac. C'est en tout cas ce que le ministre de l'Economie et des Finances a voulu prouver hier soir pendant un peu plus de deux heures devant la commission parlementaire chargée de faire la lumière sur la gestion par le gouvernement de l'affaire et ses éventuels dysfonctionnements. Sans surprise, le patron de Bercy, comme Manuel Valls et Christiane Taubira avant lui, s'est défendu d'avoir freiné ou influencé toutes les investigations concernant l'ancien ministre aujourd'hui mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Mais c'est peut-être pour Pierre Moscovici que l'exercice a été le plus compliqué. Car, doute méthodique ou pas, la commission a eu un peu du mal à croire en l'existence de «la muraille de Chine» érigée autour de Jérôme Cahuzac à partir de mi-décembre. Les révélations de l'ouvrage d'une journaliste du Point paru récemment (1) ne l'ont pas aidé.

Entraide. Dans son livre, la journaliste évoque la tenue d'une réunion le 16 janvier pour informer le Président et le Premier ministre qu'une demande d'entraide administrative à la Suisse allait être envoyée… en présence de Jérôme Cahuzac. Pour mémoire, la réponse négative des Suisses à cette demande qui ne concernait que la banque UBS avait contribué à le blanchir un temps. «[Cahuzac] a ét