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Récit

Commission Cahuzac : Valls et Moscovici, droits dans leurs bottes

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L'affaire Cahuzacdossier
Les ministres des Finances et l'Intérieur étaient auditionnés cet après-midi par la commission d'enquête parlementaire, qui vise à déterminer ce que le gouvernement savait dans l'affaire Cahuzac.
Pierre Moscovici avant son audition par la commission d'enquête parlementaire ce mardi. (Photo Martin Bureau. AFP)
publié le 16 juillet 2013 à 20h26

Trois ministres ont défilé ce mardi devant la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac. Après l'audition de Christiane Taubira le matin, Manuel Valls et Pierre Moscovici ont poursuivi devant les députés le même discours, sur le mode «nous ne savions rien et nous avons respecté les procédures». 

Dernier auditionné - mais le plus attendu - le ministre de l'Economie et des Finances a profité des quinze minutes allouées à son propos liminaire pour réfuter les «quatre reproches qui [lui] ont été faits : complicité, duplicité, incompétence et manipulation.» Puis, Pierre Moscovici n'en a pas démordu tout au long des deux heures qu'a duré son audition, la plus longue de la journée : la gestion de l'affaire par son ministère a été «irréprochable». Grâce à deux concepts, éléments de langage répétés ad nauseam : «le doute méthodique» et «la muraille de Chine».

«Le doute méthodique résultait de l'équilibre de deux éléments : la confiance que j'avais placée en un homme, Jérôme Cahuzac d'une part, et le devoir qui était le mien en tant que ministre des Finances d'être irréprochable et d'aider à la manifestation de la vérité de l'autre.» Pour ce qui est de la «muraille de Chine» érigée le 10 décembre autour de Jérôme Cahuzac (ce dernier avait signé une directive l