Figures imposées. Après le «siège» du commissariat de Trappes (Yvelines) vendredi soir - et les heurts qui ont opposé plusieurs centaines de «jeunes» aux forces de l'ordre -, la Sarkozie d'hier et de demain est sortie du bois en nombre pour dénoncer le «laxisme» de la gauche au pouvoir face à la montée, selon eux conjuguée, des tensions communautaires et de la délinquance. Mais si la triplette Ciotti-Estrosi-Hortefeux a quasiment entonné à l'unisson le refrain de la fermeté «implacable» contre ces deux maux, l'ex-garde des Sceaux Rachida Dati a, elle, joué hier une partition moins pavlovienne, tapant évidemment sur «l'échec coupable de la gauche» dans les banlieues, mais estimant aussi qu'après dix années aux affaires, «la droite ne doit pas s'exonérer de toute responsabilité».
«Voyous». La violette au fusil, l'UMP Geoffroy Didier, compère de Guillaume Peltier à la Droite forte, n'a pour sa part pas fait dans la nuance. Une habitude. Il a trouvé sans tarder, et sans surprise, «des responsables bien identifiés : une gauche bien-pensante qui s'englue chaque jour davantage dans la culture de l'excuse et l'acceptation du communautarisme».
A peine plus à droite, la présidente du FN, Marine Le Pen, a affirmé que les affrontements de Trappes «sont liés à la montée d'un communautarisme délétère, exacerbé par une immigration de masse.» Et quand Le Pen regrette que la République