FRANÇAIS D’ABORD
Le 9 avril 1986, devant les députés, Jean-Marie Le Pen prononce son premier discours de chef de groupe : «Lorsque nous disons "Les Français d'abord", cela ne traduit aucune hostilité et encore moins de la haine… Il faut comprendre que l'on doit d'abord rendre la justice à nos propres concitoyens, parce qu'il s'agit de leur pays.»
SIDATORIUMS
Invité de l'Heure de vérité sur Antenne 2, le 6 mai 1987, Le Pen déclare : «Les sidaïques, en respirant du virus par tous les pores, mettent en cause l'équilibre de la nation. […] Le sidaïque - si vous voulez, j'emploie ce mot-là, c'est un néologisme, il n'est pas très beau mais je n'en connais pas d'autres -, celui-là, il faut bien le dire, est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. C'est une espèce de lépreux, si vous voulez.» Il préconise la création de sidatoriums pour isoler les porteurs du VIH.
BARBIE
«Affaire bassement électorale», a jugé Le Pen lors de l'arrestation de Klaus Barbie en février 1983. Lors du procès pour Crimes contre l'humanité de l'ancien chef de la Gestapo, en mai 1987, Jean-Marie Le Pen, député en campagne électorale pour la présidentielle de 1988, se tait.
DÉTAIL
Le 13 septembre 1987, au Grand Jury RTL- le Monde, il est interrogé sur le scandale en cours : la contestation par des négationnistes, dont Robert Faurisson, alors enseignant à l'université de Lyon-II, de l'existence des chambres