Jean-Louis Borloo, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), a pris un coup de chaud en fin de semaine dernière. Non pas à cause des températures estivales, mais en raison du mode de fonctionnement de sa petite boutique de centre droit. Et, surtout, du comportement de certains de ses membres fondateurs.
L'ancien ministre de l'Ecologie a adressé, le 29 juillet, une lettre aux membres du «G9», instance décisionnaire de l'UDI, pour faire le bilan de la première année de cette nouvelle formation sur la scène politique française, notamment à l'Assemblée nationale. Histoire, aussi, de rappeler qu'il est le chef. Surtout à ceux, comme François Sauvadet, député et président du conseil général de Côte-d'Or, qui manifestaient ouvertement leurs doutes. Dans le Figaro, Sauvadet n'avait pas hésité à lancer «qu'un chef, c'est fait pour cheffer, comme le disait Jacques Chirac». Sous-entendu, Borloo n'a pas les épaules ni le tempérament de la fonction.
Pendules. Dans sa missive, le patron de l'UDI remet les pendules à l'heure. Il en profite aussi pour pointer du doigt des dysfonctionnements internes. Lors de la création de l'UDI, impulsée par Borloo, les patrons des différentes composantes de cette UDF version 2012 avaient décidé de garder - de façon transitoire - leurs anciennes petites boutiques. Hervé Morin restant par exemple président du Nouveau Centre. Mais Jean-Louis Borloo s'inquiète de voir cette transition deve