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La réforme pénale doit se faire, selon Urvoas

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Le président de la commission des lois déplore que l'accrochage entre Manuel Valls et Christiane Taubira ait été rendu public. Michèle Alliot-Marie fustige quant à elle «l'inexistence du Premier ministre».
Jean-Jacques Urvoas le 17 avril à l'Assemblée nationale à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 14 août 2013 à 10h55
(mis à jour le 14 août 2013 à 11h09)

Jean-Jacques Urvoas, le président PS de la commission des lois de l'Assemblée nationale, «souhaite» que la réforme pénale soit adoptée avant les municipales du printemps 2014, sans plus de précision sur le calendrier de ce projet. Interrogé par France Inter mercredi sur la querelle Valls-Taubira au sujet de cette réforme, le député du Finistère a assuré : «Nous sommes dans une phase comme il en existe avant chaque projet de loi où des ministres qui défendent des points de vue ont besoin de formaliser leur désaccord momentané.»

«Ce qui fait polémique, c'est que quelqu'un a cru bon de le donner» à la presse, a regretté le député. Ce projet verra-t-il le jour ? «Je l'espère, parce que sinon cela serait considérer que la situation que nous connaissons aujourd'hui est satisfaisante», a répondu Urvoas, en citant «un encombrement de nos juridictions, des délais d'attente pour les victimes», «une surpopulation carcérale», «une automatisation croissante des peines», «une augmentation de la récidive».

Michèle Alliot-Marie (UMP), qui fut ministre de l'Intérieur et de la Justice, a dénoncé pour sa part ce qu'elle a qualifié d'«inexistence du Premier ministre» face à la querell