C'est en passe de devenir un rituel. Jean-Luc Mélenchon s'est, une fois de plus, invité à la Fête de la rose de ses ex-camarades socialistes qui se déroule chaque année à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire). «Je ne peux pas commenter tous les ans les déclarations de M. Mélenchon», s'agace Arnaud Montebourg. Rien ne doit venir gâcher la prérentrée des socialistes à moins d'une semaine de l'université d'été de La Rochelle. Et surtout pas la charge du leader du Front de gauche contre le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qu'il accuse, dans le JDD, d'avoir été «contaminé» par Marine Le Pen. «Je remarque juste qu'il s'exprime chaque fois le dimanche de la Fête de la rose», fait mine de s'étonner le ministre du Redressement productif, contraint de prendre la défense de son encombrant collègue et rival potentiel pour Matignon (lire Libération de ce week-end). Rival dont il avait essayé de se démarquer en formant un duo plus à gauche avec son invité d'honneur : Claude Bartolone, le président de l'Assemblée. Lequel, connu pour égratigner l'exécutif, préfère se réjouir de ne pas être la cible de la colère mélenchoniste. «Comme quoi, Arnaud et moi devons être sur la bonne position», ironise-t-il. «Je veux saluer le rôle très important que Claude Bartolone joue à la tête de l'Assemblée nationale, parce qu'il fait du Parle
Reportage
A Frangy, les tontons rangent leurs flingues
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Arnaud Montebourg et Claude Bartolone, dimanche à la Fête de la rose. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
par Geoffrey Livolsi
publié le 18 août 2013 à 22h26
(mis à jour le 18 août 2013 à 22h38)
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