Menu
Libération
Analyse

Le PS au pouvoir, saison 2

Article réservé aux abonnés
Hollande compte bien engranger politiquement sur l’amorce de reprise.
publié le 18 août 2013 à 22h26

L'an II du hollandisme ? «La seule certitude, c'est que ça ne peut pas être pire que l'an I. On en a tellement bavé, confiait hier le proche d'un ministre. Est-ce que Hollande est un diesel qui va prendre bonne allure ou est-ce que les cafouillages vont continuer ? C'est la question que tout le monde se pose.» Une interrogation partagée par un grand nombre de Français encore sous le coup de la crise et inquiets de savoir à quels prélèvements ils vont être mangés pour financer les retraites ou boucler le budget de l'Etat. «Les deux dossiers lourds de la rentrée sont la réforme des retraites et la discussion budgétaire. Je ne pense pas qu'il y ait une grosse attente sur les discours de Désir ou Copé», ironise un dirigeant socialiste à propos des universités d'été du PS samedi à La Rochelle et de l'UMP, à Sète, le week-end suivant.

L'été dernier, lorsque Jean-Luc Mélenchon dénonçait dans le Journal du dimanche les cent jours pour «presque rien» de François Hollande, le matin de la fête PS de Frangy, il tapait là où cela faisait mal. En accusant hier, dans le même journal, le Président d'avoir «plongé [le] pays dans la déprime», le leader du Parti de gauche semble moins pertinent. Plusieurs signaux timides et réversibles pointent une amélioration de la conjoncture pour l'exécutif.

Lanterne. Si la reprise économique reste à confirmer, au-delà de la hausse de 0,5% du PIB au second trimestre e