Ils ont passé l'été sans une polémique. Et veulent une rentrée «combative». Faut dire que le limogeage de la socialiste Delphine Batho du ministère de l'Ecologie début juillet - et leurs (fausses) menaces de sortie du gouvernement - ont permis aux écologistes d'arracher quelques promesses à François Hollande : 500 millions de rab pour le budget de l'écologie, fiscalité verte dès la loi de finances 2014, décisions sur le futur énergétique du pays, investissements d'avenir un peu plus verts…
Nuages. «Une dynamique politique inattendue», se réjouit François De Rugy, coprésident des députés EE-LV. «Une brèche, observe Daniel Cohn-Bendit. Ils ont, avec Philippe Martin [le nouveau ministre de l'Ecologie, ndlr], un allié de poids.» Que les écologistes connaissent bien : le Gersois - écolo convaincu - était le négociateur PS de l'accord avec EE-LV avant la présidentielle. Le texte à quatre, signé cette semaine par Cécile Duflot et Pascal Canfin (l'autre ministre écolo) avec Philippe Martin et le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, sur un nouveau monde dans un contexte de «croissance faible», a fini de dissiper les nuages entre roses et verts après la mini-tempête provoquée par le départ de Batho.
«Il y a eu une inflexion», accorde Jean-Vincent Placé, pourtant très critique des choix de Hollande. «Maintenant, il faut des actes, ajoute le patron des sénateurs EE-LV. Car, si on contin