Jean-François Copé, président de l'UMP, affirme que son camp devra «assumer une baisse massive des impôts» à son retour au pouvoir. Dans une interview au Figaro magazine à paraître vendredi, le député-maire de Meaux déclare : «notre système fiscal doit absolument encourager l'investissement et l'emploi. Il faudra assumer une baisse massive des impôts».
Suggérant de «consacrer les six premiers mois de l'alternance à mener par ordonnances, comme le fit le Général de Gaulle en 1958, les grands chantiers pour libérer le pays de ses chaînes», il précise : «Pour libérer les Français d'une fiscalité oppressante, je propose que l'on réduise de 10% la dépense publique. Soit 130 milliards de dépenses en moins».
«La moitié de ces économies serait consacrée à rembourser la dette, et l'autre moitié à rendre du pouvoir d'achat aux ménages et de l'oxygène aux entreprises», suggère l'ancien ministre du Budget. «Je propose par exemple une baisse immédiate de 10% des charges sociales pour redonner tout de suite 40 milliards d'euros aux entreprises, financés pour moitié par la TVA et l'autre moitié par des économies dans les dépenses», précise Jean-François Copé.
Le patron de l'UMP estime également que la détaxation des heures supplémentaires, décidée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et supprimée par le gouvernement socialiste, était «une très bonne chose». Quant aux «fameuses 35 heures», il faudra les «