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analyse

Copé se fait l’avocat de la remise en «liberté» de la France

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En matière fiscale, le chef de l’UMP a promis de briser le «joug socialiste».
Jean-François Copé, avec des sympathisants, le 25 août à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). (Photo Boris Horvat. AFP)
publié le 25 août 2013 à 22h16
(mis à jour le 26 août 2013 à 11h32)

Succès garanti. Jean-François Copé a ravi son public, hier, en s'engageant à «revenir sur toutes les hausses d'impôts et de charges décidées par François Hollande». A quatre ans d'une hypothétique alternance, cette audacieuse promesse était au cœur du discours de rentrée qu'il prononçait à Châteaurenard devant plus de 2 000 personnes.

Occupé à asseoir son autorité toujours contestée de président de l'UMP, Copé a longuement disserté sur la liberté dont, il en est certain, les Français souhaiteront «retrouver le goût, après cinq ans de joug socialiste». A cette occasion, contrairement à l'an passé, il s'est ostensiblement abstenu de faire applaudir Nicolas Sarkozy. Copé veut convaincre - «n'en déplaise aux grincheux» - que la page des divisions a été tournée. Renfloué grâce à la souscription de l'été - «la plus grande d'un parti politique dans l'histoire de la Ve République» -, l'UMP serait «prête pour la reconquête».

Ordonnance. Tellement prête que Copé considère qu'elle peut déjà se permettre de fixer ses priorités de 2017, quand la droite sera revenue au pouvoir : «Il faudra réformer vite et fort. Sans trembler, ni tergiverser.» Tel De Gaulle en 1958, le président de l'UMP se verrait bien gouvernant pendant six mois par ordonnance, pour «libérer les Français d'une fiscalité oppressante» et «libérer la France de la bureaucratie».

«De qui se moque Pierre M