L'an passé, il s'était prêté au jeu des questions-réponses préparées par les Jeunes socialistes. Il avait tombé la veste, mais l'exercice de défense de sa politique n'avait pas convaincu... Cette année, Jean-Marc Ayrault a conclu l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle par un discours traditionnel un peu plus pugnace, annonçant son passage ce dimanche soir au 20 heures de France 2. Prenant le relais d'Harlem Désir, le Premier ministre a essayé de vendre les mesures prises et à venir de son gouvernement. Pas d'annonces, des appels à la discipline et «l'efficacité» en matière pénale. Deux mises en garde: à la droite et ses «dérives», à la gauche de «résistance» qu'il appelle à «l'union» dès le premier tour des élections en mars 2014.
Entre Valls et Taubira, juge de paix?
En matière pénale, «il n’y a pas deux approches, deux politiques, mais une seule ligne au sein du gouvernement que je conduis : celle de l’efficacité».
Christiane Taubira s'était présentée hier à La Rochelle avec un arbitrage dans la musette : la création d'une «peine de probation», hors prison, baptisée «contrainte pénale» pour les délits punis de 5 ans de prison ou moins. Avant les arbitrages qui seront rendus à la fin du mois sur la réforme pénale, Ayrault a tenté de mettre un terme au match Valls-Taubira qui a rythmé les universités d'été. «La sécurité et la justice sont les deux fronts d'un combat unique, a-t-il expliqué. Nous sommes intransigeants sur le respect d