Menu
Libération
Reportage

Les nuits de La Rochelle comme si vous y étiez

Article réservé aux abonnés
Parce que les universités d'été, ce ne sont pas qu'un défilé de ministres, «Libération» a suivi de jeunes militants socialistes dans leurs déambulations nocturnes. Rencontres.
publié le 25 août 2013 à 19h44

Quand la nuit tombe à La Rochelle, les choses sérieuses commencent. Bien sûr, dans la journée, il y a les ateliers de formation, les séances plénières, les discours des ministres. Mais c'est surtout pour les soirées rochelaises que de nombreux militants se rendent à l'université d'été. Pour «voir les copains» et travailler ses réseaux, ambiance camaraderie festive. Libération a suivi plusieurs jeunes socialistes, âgés de 20 à 40 ans, dans leurs déambulations nocturnes. L'occasion de discuter à bâtons rompus de l'année écoulée, et de leurs espoirs pour le reste du quinquennat.

Vendredi 23 août : premier tour de piste

22h30. Préchauffe. On retrouve Emmanuel* sous l'horloge du port. Ses amis hésitent : il est trop tôt pour aller dans l'une des deux boîtes de nuit fréquentées pendant les universités d'été par tout ce que le PS compte de fêtards. Le groupe est un peu trop nombreux, on ne trouve pas de place en terrasse. Au milieu des hésitations, on s'échappe un instant pour se faire briefer. Emmanuel a six éditions de La Rochelle derrière lui. On échoue à la terrasse d'un pub, dont la décoration est digne d'un bled du fin fond du Missouri. «Il y a trois aspects ici : l'aspect politique, parce qu'on fait du team building et qu'on remplit son carnet d'adresses ; l'aspect vacances, avec le côté convivial de croiser des gens que tu ne vois qu'ici, et puis l'aspect intelligent, de débats. Mais ça, c'est un peu verrouillé cette année», nous dit ce conseiller ministériel.

En fait, rep