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Libération

Pour les partis d’opposition, la retraite, c’est de 60 à 65 ans

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A gauche comme à droite, les positions officielles ne sont pas encore arrêtées.
publié le 26 août 2013 à 22h36

Alors que l’allié Europe Ecologie-les Verts doit arrêter sa position sur les retraites à la mi-septembre - soit au moment de la présentation de la réforme en Conseil des ministres, le 18 - et qu’il ne devrait pas faire dans la surenchère, le gouvernement est confronté aux critiques de l’UMP et du Front de gauche, mais aussi au discours plus «social» que jamais du FN.

L’UMP et l’objectif des 65 ans

A en croire ses responsables, la droite aurait le monopole du courage politique. Du moins quand elle est dans l'opposition… Réagissant aux propos de Jean-Marc Ayrault dimanche soir sur France 2, plusieurs anciens ministres du gouvernement Fillon (Bruno Le Maire, Luc Chatel et Nathalie Kosciusko-Morizet) ont dénoncé la «lâcheté politique» de la gauche, accusée d'inventer de nouveaux impôts pour ne pas avoir à régler les «vrais problèmes».

Si l'UMP n'est pas avare de propositions chocs pour en finir avec les déficits, elle fanfaronne moins à propos de la réforme qu'elle a votée en 2010, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Sur cette question, les inventorieurs s'en donnent à cœur joie. Comme souvent, c'est l'ancien ministre Laurent Wauquiez qui parle le plus fort. Le plus «démago», soupirent de nombreux dirigeants de la droite. «Il faut arrêter avec les réformettes», a lancé le député de Haute-Loire lors de sa rentrée politique, le 18 août. Si la droite a été battue en 2012, c'est qu'elle «n'en a pas assez f