Le coprésident du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, a estimé mardi soir que la réforme des retraites, qui prévoit la hausse et l'allongement des cotisations, constituera une «série de ponctions» au détriment des salariés. «Au-delà de tout, qu'est-ce qui va commencer tout de suite ? Une baisse des salaires, c'est ça qui commence (...) sur la feuille de paie le salaire baisse», a affirmé l'ancien candidat à la présidentielle au JT de France 2.
La hausse de 0,3 point de cotisations vieillesse se traduira pour un salarié touchant le SMIC par une perte de 4,5 euros par mois. «Quand vous prenez sur les salaires, ça réduit la consommation. Quand vous réduisez la consommation, ça réduit l'activité, donc ça réduit mécaniquement l'emploi», a dit Jean-Luc Mélenchon, qui a aussi critiqué l'allongement de la durée de cotisation, qui sera portée à 43 ans en 2035. «Nous allons avoir l'augmentation de cotisation, vous avez entendu qu'il est question d'une taxe carbone qui va frapper naturellement des gens qui ont des dépenses contraintes (...) et en janvier vous allez avoir l'augmentation de la TVA. Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup ?», a demandé le leader du Front de gauche, qui réunit le PG et le PCF. «On voit bien que c'est une série de ponctions qui sont faites sur les salariés et rien d'autre», a-t-il ajouté. Dans un communiqué, le PG a déclaré que la réforme «fait froid dans le dos» et que la «ret