François Fillon, ancien Premier ministre, a affirmé qu'il fallait «une thérapie de choc» pour redresser une France «en déclin», mercredi dans son fief de la Sarthe, où il a réuni ses soutiens pour réfléchir à l'avenir. «Le débat de fond est de savoir si nous pouvons sortir ou non de la régression qui nous mine depuis un quart de siècle. C'est possible !», a affirmé François Fillon, lors d'un discours prononcé devant une centaine de parlementaires et cadres UMP, rattachés à son association Force Républicaine.
A lire aussi : François Fillon prend la stature du rassembleur
Mais cela exige, estime le candidat à la candidature UMP pour l'élection présidentielle de 2017, «une thérapie de choc pour répondre aux mutations structurelles qui caractérisent la réorganisation des rapports de force dans le monde. J'ai à l'époque parlé de "faillite", je parle aujourd'hui de "déclin"», a ajouté l'ancien Premier ministre. Selon lui, «le processus de déclin est enclenché depuis plusieurs années, et nous y avons tous notre part de responsabilité, moi compris. En 2007, avec Nicolas Sarkozy, nous avons conçu un projet de rupture, qui correspondait pour une large part à l'analyse que j'avais faite en 2006 dans l'ouvrage La France peut supporter la vérité», a-t-il assuré.
Mais «la violence de la crise financière et