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Libération

«Le PCF au garde-à-vous de personne !»

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Savoie . Les communistes tenaient ce week-end leur université d’été.
publié le 1er septembre 2013 à 21h56

Blessés que Jean-Luc Mélenchon ait traité leur secrétaire national, Pierre Laurent, de traître, les communistes ont voulu, au moins le temps de leur université d'été, mettre de côté les tensions. «Je suis passé à autre chose», a assuré samedi Pierre Laurent aux Karellis (Savoie), où s'est déroulé durant trois jours le rassemblement du Parti communiste français (PCF).

Une semaine après la rentrée du Front de gauche à Grenoble, qui s'était conclue par une poignée de mains glaciale entre ses deux leaders, les communistes ont tenté «d'entrer dans une phase nouvelle». Alors que côté Jean-Luc Mélenchon, on prône «l'autonomie partout» dès le premier tour des municipales, le PCF a de nouveau revendiqué sa stratégie du «cas par cas», visant à conserver ses précieux élus locaux en s'alliant avec le PS là où cela s'avère nécessaire.

«Choisir».Contrairement à ce que fait le tribun Mélenchon, «on ne peut pas parler de municipales uniquement comme une question nationale», a expliqué Marie-Pierre Vieu, dirigeante communiste en charge des relations avec le Front de gauche. «Les élus PCF des municipalités sont le bien commun du Front de gauche», a-t-elle ajouté. Lors de son discours de clôture, Pierre Laurent s'est agacé : «On nous somme de nous expliquer, de choisir : le Front de gauche ou le rassemblement de la gauche. Nous, nous voulons tout, nous voulons le Front de gauche pour pouvoir