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Syrie : Harlem Désir dénonce un «esprit munichois» dans l'opposition

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publié le 1er septembre 2013 à 11h57
(mis à jour le 1er septembre 2013 à 12h52)

Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a dénoncé dimanche sur Radio J un «esprit munichois» chez des dirigeants de l’opposition qui émettent des réserves au sujet d’une action militaire de la France en Syrie.

«Je ne voudrais pas que les mêmes qui recevaient M. (Bachar) al-Assad un 14 juillet montrent aujourd’hui un esprit munichois face à ces atrocités», a lancé M. Désir en allusion à une visite controversée en France du président syrien au début du quinquennat Sarkozy en 2008.

Selon le dirigeant socialiste, «aujourd’hui c’est le rôle de la France d’aider à trouver une solution en Syrie et de faire cesser ce massacre pour éviter un nouveau Sarajevo, un nouveau Rwanda».

«Je vois un certain nombre de revirements (dans l’opposition)», a dénoncé M. Désir.

Il a notamment fait référence sans le citer nommément au président de l'UMP Jean-François Copé, qui mercredi «reconnaissait» que le discours de François Hollande sur la Syrie était satisfaisant «sur le fond comme sur la forme et qui ensuite, pour des raisons tactiques, dit tout à coup qu'il ne faudrait rien faire» (samedi).

«On ne peut pas accepter l’utilisation d’armes chimiques contre des populations civiles», a fait valoir M. Désir, pour qui «il y a aujourd’hui une obligation de la communauté internationale de réagir et de faire cesser ce massacre».

Il a assuré que les présidents de partis politiques