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NKM ne reviendrait pas sur la réforme des rythmes scolaires à Paris

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La candidate UMP à la mairie de la capitale dit ne pas vouloir «détricoter» cette réforme à laquelle elle n'est pas «opposée sur le fond».
Nathalie Kosciusko-Morizet le 3 juillet 2013 à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 3 septembre 2013 à 15h14

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, ne reviendrait pas sur la réforme des rythmes scolaires si elle était élue en mars 2014, mais la rendrait moins «anxiogène», ont affirmé mardi ses porte-parole.

«Nous n'étions pas opposés sur le fond à cette réforme dans la mesure où les écoliers français ont des journées plus longues que la plupart des Européens», a précisé l'équipe de campagne de NKM lors d'un point presse, assurant que si la réforme était «pérennisée en 2014», elle ne serait pas «détricotée».

Regrettant une «occasion manquée sur la forme» d'un projet mené «à la hussarde» pour des «raisons politiques», les quatre porte-parole, Pierre-Yves Bournazel, Vincent Roger, Valérie Montandon et Agnès Evren, ont déclaré que le maire de Paris Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, candidate PS aux municipales, «se sont servis de la ville de Paris pour servir leurs propres intérêts».

Ils ont dénoncé un problème «de sécurité» pour les parents d'élèves, affirmant avoir recensé dans une centaine d'écoles parisiennes «15% de parents» n'ayant pas donné de réponse sur l'inscription de leur enfant «dans les activités périscolaires» proposées. Selon Agnès Evren, cette situation est «très anxiogène» pour les parents mais également pour les di