Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a répété mercredi qu'un vote du Parlement sur une éventuelle intervention militaire française en Syrie était «possible».
«Ce sujet n'est pas tabou», a-t-il déclaré sur i>TELE, ajoutant que «c'est une hypothèse qui reste possible». «Le président de la République n'a pas pris la décision inverse, c'est-à-dire celle de ne pas consulter le Parlement.»
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Mercedi après-midi Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée et Laurent Fabius au Sénat défendront le principe d'une intervention devant le Parlement convoqué pour l'occasion pour un débat sans vote. «Nous sommes dans un contexte particulier», a-t-il concédé. Mais «si quelqu'un doit prendre la décision de consulter le Parlement c'est le président de la République», a-t-il ajouté, estimant qu'aujourd'hui la question «ne se pose pas», la France attendant «la décision» des «Etats-Unis».
«Le texte même de la Constitution interdit le vote dans ce cadre-là», a-t-il poursuivi, rappelant que le Parlement doit être obligatoirement consulté si l'intervention «se poursuit au-delà de quatre mois». Selon lui, «le premier débat, c'est "est-ce qu'il faut intervenir ou pas"». «Et tous ceux qui ne veulent pas intervenir pour