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Libération

Un vote au parlement sur la Syrie reste envisageable, selon Vidalies

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Le ministre des Relations avec le parlement assure que François Hollande n'a pas exclu de consulter l'Assemblée, mais que pour le moment la question «ne se pose pas».
Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, dans l'hémicycle, le 16 mai 2013, à Paris. (Photo Fred Dufour. AFP)
par AFP
publié le 4 septembre 2013 à 9h36

Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a répété mercredi qu'un vote du Parlement sur une éventuelle intervention militaire française en Syrie était «possible».

«Ce sujet n'est pas tabou», a-t-il déclaré sur i>TELE, ajoutant que «c'est une hypothèse qui reste possible». «Le président de la République n'a pas pris la décision inverse, c'est-à-dire celle de ne pas consulter le Parlement.»

Mercedi après-midi Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée et Laurent Fabius au Sénat défendront le principe d'une intervention devant le Parlement convoqué pour l'occasion pour un débat sans vote. «Nous sommes dans un contexte particulier», a-t-il concédé. Mais «si quelqu'un doit prendre la décision de consulter le Parlement c'est le président de la République», a-t-il ajouté, estimant qu'aujourd'hui la question «ne se pose pas», la France attendant «la décision» des «Etats-Unis».

«Le texte même de la Constitution interdit le vote dans ce cadre-là», a-t-il poursuivi, rappelant que le Parlement doit être obligatoirement consulté si l'intervention «se poursuit au-delà de quatre mois». Selon lui, «le premier débat, c'est "est-ce qu'il faut intervenir ou pas"». «Et tous ceux qui ne veulent pas intervenir pour