Des syndicats de policiers, associés à l'Union syndicale des magistrats (USM), demandent à être reçus conjointement par la garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur pour faire connaître «leurs positions» et «leurs inquiétudes» concernant le projet de loi de réforme pénale, selon un communiqué jeudi.
A lire aussi Notre décryptage de la réforme pénale
Les quatre syndicats de policiers signataires sont Unité SGP Police, premier syndicat de gardiens de la paix, le SCPN (syndicat des commissaires de la police nationale), majoritaire chez les commissaires, le SCSI (Syndicat des cadres de la sécurité intérieure), majoritaire chez les officiers de police, et l’Unsa police.
Les inquiétudes, dont souhaitent faire état les représentants syndicaux, portent «notamment sur les questions de responsabilités, les charges et les moyens, humains et matériels, indispensables à la mise en œuvre cohérente et efficace» de la réforme pénale, selon le communiqué.
Ne pas revenir en arrière
«On est dans une logique d'un texte qui, en l'état, nous paraît bon», a expliqué à l'AFP le président de l'USM (majoritaire), Christophe Régnard, qui souhaite, au même titre que les cosignataires, «qu'on ne revienne pas en arrière au Parlement sur les avancées pragmatiques qui ont été obtenues».
«L'objectif, c'est d'avoir des précisions commu