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municipales 2014

A Montpellier, le PS choisit les primaires, Mandroux claque la porte

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La maire sortante refuse de participer et annonce se mettre en congé du Parti socialiste.
publié le 12 septembre 2013 à 17h20

Au forceps ! Après des mois de psychodrames, d’hésitations et d’invectives, le Parti socialiste a tranché la question du mode de désignation de son candidat aux muncipales de Montpellier. Il s’agira donc d’une primaire interne, soit un vote réservé aux seuls militants du PS montpellierain. Dans cette ville où l’empreinte du défunt Georges Frêche (disparu en octobre 2010) reste très prégnante, les socialistes s’entredéchirent depuis des mois. Et c’est au terme de maintes tentatives de conciliation, de rocambolesques réunions secrètes et autres rendez-vous à Matignon, que Solférino s’est résolu à imposer sa décision.

Certes, elle est conforme aux statuts du parti. Mais elle est loin de faire l'unanimité parmi les candidats à la candidature. Seul le président de l'agglomération, Jean-Pierre Moure, qui contrôle de fait l'appareil militant et a le soutien des milieux économiques, y était favorable. La semaine dernière, Hélène Mandroux, maire sortante qui brigue un nouveau mandat, avait déclaré qu'elle ne participerait pas à «cette mascarade». Faute d'avoir obtenu l'investiture directe (et donc sans vote) qu'elle réclamait en tant que sortante, elle vient d'annoncer son «congé du Parti socialiste». Pour mieux monter sa propre liste ? Beaucoup doutent, à Paris comme à Montpellier, qu'elle ait les moyens politiques et financiers de se lancer dans une telle aventure à hauts risques. Mais, quelle que soit sa décision finale, elle pèsera en tout état de cause sur ce sc