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municipales 2014

Danielle Simonnet : «L’austérité coûte cher aux citoyens»

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La tête de liste du Parti de gauche, qui se présente comme «la seule candidate antiaustérité» à la mairie de Paris, a dévoilé des axes de son programme.
publié le 12 septembre 2013 à 18h25

Sortir un livre proposant, à défaut d'un programme définitif, des axes de campagne, est décidemment à la mode chez la gauche parisienne. Si Anne Hidalgo a choisi de présenter le sien, réalisé par son association de soutien Oser Paris, en version numérique, c'est pour le papier que la candidate du Parti de gauche a opté. Danielle Simonnet, particulièrement en verve ce jeudi matin, le présentait à la presse dans un café du Xe arrondissement. «Une démarche qui rend compte de l'intelligence collective», avance la candidate. Et après que le Front de gauche a récolté 11% des voix à la dernière présidentielle, elle se sent pousser des ailes, estimant que «le Front de gauche sera[it] la surprise à Paris», et veut faire de Paris «la capitale de la résistance à l'austérité». Tour d'horizon.

Remunicipaliser plusieurs services publics

Pour Danielle Simonnet, les deux dernières mandatures ont signé le «renoncement» des socialistes à maintenir des services publics… gérés par le secteur public. «Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë se vantent d'avoir laissé une ville peu endettée, a-t-elle lancé ce jeudi matin, mais cela passe par le gel des salaires [des agents municipaux], et le choix de ne pas remunicipaliser de nombreux services, comme le nettoyage, les parkings, et par le développement des marchés privés, sur les crèches notamment.»

Et d'ajouter «Ces renoncements sont basés sur un dogme libéral absurde, parce que l'austérité coûte cher (...) Les entreprises privées