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municipales 2014

Débat PS à Marseille : les candidats à la mairie loin de s’écharper

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Premier débat entre les six postulants socialistes.
publié le 12 septembre 2013 à 21h36

Deux vedettes se sont invitées hier lors du premier débat entre les six candidats marseillais à la primaire socialiste d'octobre. L'insécurité et ses conséquences sur l'emploi, mais aussi le clientélisme, incarné par le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, maintes fois mis en examen. France 3 Provence-Alpes et LCP organisaient, avec la Provence, cette première confrontation durant laquelle les six postulants ont réussi à ne pas s'écharper. Et à très peu se couper la parole. Il fallait soigner l'image après les résultats d'un sondage OpinionWay, qui a demandé aux Marseillais lequel des six candidats leur semblait le mieux placé pour battre Jean-Claude Gaudin, sénateur et actuel maire UMP de la cité phocéenne. «Aucun», répondent 49% des sondés. Patrick Mennucci arrive en tête (17%), Marie-Arlette Carlotti (ministre aux Personnes handicapées) deuxième (13%), devant Eugène Caselli à 8% comme Samia Ghali, qui talonnait jusque-là la ministre. Christophe Masse plafonne à 5% et Henri Jibrayel pointe à 0%.

Démarrant sur le thème de l'insécurité, Ghali, sénatrice des quartiers Nord, s'est réjouie que les Français soient «en phase» avec sa demande d'une intervention de l'armée face aux trafics. Ses adversaires le sont beaucoup moins, mais ils l'ont formulé poliment. «Je n'ai pas attaqué Samia car j'ai compris que c'était un cri de colère, dit Mennucci. Nous savons que ce n'est pas avec des chars que nous viendro