Lorsqu’on leur parle d’Europe, les citoyens disent mal la connaître : elle leur apparaît lointaine, confuse. François Hollande a pourtant contribué à réorienter le débat vers un nécessaire soutien à la croissance et poussé à plus de coopération. Mais pour aller plus loin, nous avons besoin d’une majorité de gauche au Parlement européen. Et pour y parvenir, nous avons besoin de montrer ce qu’apporte l’Europe à nos concitoyens. Car l’Europe apporte des choses concrètes, en Ile-de-France comme ailleurs. L’Union mène une politique de soutien à l’emploi, à la formation, au développement des entreprises et à l’innovation, dans tous les territoires. C’est la politique de cohésion. L’ambition que s’est donnée l’Europe à travers elle est de réduire les inégalités territoriales. De plus le président de la République a souhaité que l’usage de ces fonds soit défini par les régions, au plus près des défis que doivent surmonter les territoires.
Pour l’Ile-de-France, c’est un enjeu crucial. La région capitale produit certes 30% de la richesse française, ce qui fait d’elle l’un des moteurs de la croissance du pays. Mais elle doit aussi faire face aux inégalités les plus fortes. La crise les a redoublées : elle a fragilisé des poches entières de son territoire, comme l’illustre la fermeture du site PSA d’Aulnay. C’est pourquoi nous avons souhaité travailler tous ensemble pour identifier les trois grandes priorités vers lesquelles nous mobiliserons ces fonds : emploi et jeunesse, développement