La transition écologique sera la grande affaire du quinquennat. Nous avons d’ores et déjà commencé à changer le paysage.
La transition écologique suppose une prise de conscience des Français dont les attitudes à l’égard de ce qu’ils consomment doivent évoluer. Mais la volonté du gouvernement ne se limite pas à modifier les comportements de consommation en renchérissant ce qui pollue et en incitant financièrement les consommateurs et citoyens à privilégier la vertu environnementale au gaspillage ou à l’hyper-consumérisme.
Notre ambition, à l’instar du développement de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des entreprises, est de stimuler des arbitrages volontaires de consommation favorables à l’environnement. Mais pour arbitrer, encore faut-il que le consommateur soit éclairé par une information fiable et claire.
Un consommateur mieux informé est à même de choisir la voie d’une consommation durable. Informé, il peut peser sur la chaine de production, encourager les circuits courts, exiger que ce qu’il achète soit réparable et de bonne qualité.
La crise de la viande de cheval a montré les sérieuses défaillances de transparence de la chaine agro alimentaire. Assurer la traçabilité d’un plat cuisiné suppose de connaître et de mentionner l’origine de la viande. Avec la loi Consommation, la France est le premier pays européen à avoir inscrit dans sa loi le principe de l’étiquetage de l’origine de la viande dans les plats cuisinés. Cette mesure incitera naturellement l’in