La fin de l’été fut propice à la moquerie quant au séminaire consacré à la France de 2025. Pouvions-nous nous attendre à autre chose de la part des tenants d’une France recroquevillée sur son passé ; qui doute de son avenir. Nous en doutons fortement.
Sous l’impulsion du président de la République et d’Arnaud Montebourg, son ministre du Redressement productif, le lancement des «34 plans de bataille» de la nouvelle France industrielle vient redessiner les contours d’une France forte, armée pour son retour dans le concert des grandes nations productives. Sans industrie forte, notre volonté d’enrayer le déclin de notre pays restera un vœu pieux.
Le premier acte de la France industrielle de 2025 a été posé ce 12 septembre. Il signe à nos yeux le retour en force de l’Etat stratège et du volontarisme politique.
Nous, parlementaires de gauche (1), souhaitons ainsi soutenir activement cette dynamique de reconquête industrielle qui reste, à ce jour, inédite pour un gouvernement et sa majorité.
Inédite sur la méthode. Nous considérons que le choix de conjuguer initiative privée et initiative publique au sein d'un seul et unique plan, sur la base d'une réflexion stratégique partagée est un signe positif de confiance mutuelle et de foi dans un avenir commun entre les acteurs économiques et l'Etat. Le fait de confier l'animation de ces plans à des chefs de projets, issus pour la plupart du monde industriel, est très révélateur d'un nouveau genre de partenariat.
Inédit