Pascal Durand, secrétaire national de EE-LV, critiqué par certains de ses pairs pour son ultimatum au gouvernement sur la transition énergétique, a estimé vendredi que ce n'était «pas le genre» du Premier ministre de demander sa tête.
Le numéro un du parti écologiste était interrogé par Europe 1 sur une colère du chef de gouvernement, qui aurait réclamé son départ. «Je ne crois pas que ce soit le genre de Jean-Marc Ayrault», a-t-il répondu. «Qu'il ne soit pas content sur le fait que les écologistes lui disent : vous vous étiez engagés sur des actes, faites-les, ça je peux comprendre», a-t-il noté. «La forme peut déplaire, mais ce qui compte, c'est le fond, les actes», a poursuivi Durand.
Samedi, il avait donné «six jours» au président François Hollande pour s'engager concrètement dans la transition énergétique, faute de quoi «j'en tirerai personnellement les conséquences et je demanderai au mouvement d'en tirer les conséquences. Je ne serai pas le secrétaire national du renoncement écologique», avait-il menacé.
RTL affirme vendredi que le Premier ministre a été consterné par cette sortie et a jugé impossible «de travailler avec des gens comme lui». Toujours selon cette radio, la ministre verte Cécile Duflot aurait conseillé à son successeur à la tête de EE-LV de ne pas briguer un second mandat