Menu
Libération
récit

Copé tire sur «la ligne Taubira»

Article réservé aux abonnés
De passage aujourd'hui dans le Rhône, le patron de l'UMP s'en est tenu à ses antiennes: insécurité, communautarisme et immigration.
publié le 21 septembre 2013 à 18h58

C'est la seule nouveauté du discours qu'a prononcé ce matin Jean-François Copé lors de son passage à Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, pour présenter aux militants les têtes de listes UMP pour les élections municipales de 2014 dans le Rhône. «Je le dis clairement, nous ne pouvons pas accepter l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen tant que la question de la circulation et de l'installation des Roms n'aura pas été réglée», a-t-il déclaré. Ajoutant: «Je veux une Europe qui revoit le traité de Schengen de fond en comble».

Coïncidence? Jeudi, Marine Le Pen avait tenu à peu près les même propos, en déclarant que « la France doit régler avec la plus grande fermeté le dossier Roms, en retrouvant la pleine maîtrise de ses frontières, en organisant la dissolution de l'espace Schengen plutôt que son élargissement».

Feu sur «la ligne Taubira»

Pour le reste, Jean-François Copé s'en est tenu à ses antiennes, critiquant «la ligne Taubira», sous-entendu laxiste en matière de justice, qu'aurait choisie François Hollande, pointant «la montée du communautarisme dans les quartiers», se déclarant en faveur d'une immigration «choisie» plutôt que «subie», et réclamant la fin de l'aide médicale d'Etat (AME) qui garantit «une couverture à 100% des frais de maladie pour les étrangers en situation irrégulière».

Les têtes de listes UMP présents à ses côtés à la tribune ont eu droit à un petit coup de brosse à reluire. Bien que leur m