A l'UMP, la reconquête nationale est une pièce en trois actes. D'abord, les élections municipales de mars prochain, puis les régionales l'année suivante, et enfin, la présidentielle en 2017. Mais pour inverser une tendance qui l'a vue perdre tous les scrutins organisés ces cinq dernières années, la droite sait qu'elle devra être unie. C'est le message que tient à faire passer l'ancienne ministre Valérie Pécresse, elle-même candidate à la présidence de la région Ile-de-France en 2015, lors d'un «pique-nique de rentrée» samedi dans le parc de l'Ile-Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux.
«A chaque fois que nous nous sommes présentés divisés devant les Français, nous avons perdu», souligne le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi, 62 ans. Celui qui est aussi président de la commission des finances du conseil régional d'Ile-de-France confirme qu'il ne briguera pas la succession du socialiste Jean-Paul Huchon, comme il l'a dit un peu plus tôt au Figaro. Il laisse ainsi le champ libre à Valérie Pécresse, avec qui il assure être «d'accord sur l'essentiel», et qui l'avait déjà battu en 2009.
Comme un symbole de cette volonté de se montrer unis, après la période mouvementée traversée par le parti, on trouve aux côtés du copéiste, Jérome Chartier, fidèle de François Fillon. Un peu plus loin, le cofondateur de la droite forte Geoffroy Didier et le sarkozyste Henri Guaino. Sont aussi présents les UDI Yves Jégo et André Santini. Le maire UDI d’Issy-les-Mouline