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Lepage sceptique sur la fermeture de Fessenheim en 2016

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La députée européenne a douté samedi de la possibilité «juridique, technique et financière» de fermer la centrale, malgré la promesse de François Holande.
Corinne Lepage, France's candidate for 2012 French presidential election, speaks with the media as she leaves the Constitutional Council in Paris, February 16, 2012. Lepage asks for the anonymity of the necessary signatures from mayors to run in the presidential election. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE - Tags: POLITICS) - RTR2XXNS (© Benoit Tessier / Reuters)
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publié le 21 septembre 2013 à 12h18

La député européenne Corinne Lepage s'est dit «assez sceptique sur la possibilité juridique, technique et financière» de fermer la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim d'ici fin 2016, comme s'y est de nouveau engagé François Hollande vendredi à la conférence environnementale.

Corinne Lepage, France's candidate for 2012 French presidential election, speaks with the media as she leaves the Constitutional Council in Paris, February 16, 2012. Lepage asks for the anonymity of the necessary signatures from mayors to run in the presidential election.  REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE - Tags: POLITICS) - RTR2XXNS«Le président l’a réaffirmé, je m’en réjouis mais je ne suis pas sure qu’il puisse le faire»

, a déclaré sur France Inter Mme Lepage, qui est aussi l’avocate de collectivités françaises, suisses et allemandes qui avaient demandé la fermeture de Fessenheim pour des raisons de sécurité. L’Association trinationale de protection nucléaire a été déboutée par la justice administrative ce printemps.

François Hollande a indiqué vendredi dans son discours que la possibilité pour l’Etat de fermer des centrales nucléaires serait intégrée à la future loi sur la transition énergétique.

Mais le report de la présentation de cette loi, qui devait initialement être débattue cet automne, au printemps prochain pour une adoption avant fin 2014, a ravivé les inquiétudes des partisans de la fermeture de cette centrale et d’une moindre dépendance au nucléaire.

«Le conseil d'Etat a dit +il n'y a pas de risque+ donc si on la ferme, c'est pour des raisons politiques», a expliqué Mme Lepage.

D’où la nécessité d’une loi, car aujourd’hui, en l’absence de risque, seul l’opérateur peut décider de fermer une centrale.

Mais selon l'avocate, «la loi ne pe