Jean-François Copé, président de l'UMP, a demandé mardi au chef de l'Etat de sortir du «flou» sur l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen, qu'il combat tant que le dossier des Roms ne sera pas réglé.
«Je demande très solennellement que le président de la République dise très solennellement quelle est la position de la France sur l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen au 1er janvier 2014», a déclaré le député-maire de Meaux sur France Info.
Samedi déjà, Jean-François Copé s'était dit hostile à cette entrée «tant que la question de la circulation et de l'installation des Roms n'aura pas été réglée».
Alors que Jean-Marc Ayrault défend une adhésion en «deux étapes», la première pouvant être une ouverture des frontières aériennes, le responsable UMP a accusé: «En réalité, le gouvernement est plutôt assez flou sur ce sujet».
«Le problème, c'est qu'il il y a une grande étape, le 1er janvier 2014». Elle «viserait, si tout le monde fermait les yeux, à ce que la Bulgarie et la Roumanie bénéficient des mêmes possibilités que tous les autres pays de l'espace Schengen».
La convention de Schengen, qui ouvre les frontières aux ressortissants des Etats signataires, a été ratifiée par 26 pays, essentiellement de l’UE, mais aussi la Suisse, l’Islande et la Norvège.
Pour Jean-François Copé, «il faut éviter qu'il y ait unanimité pour qu'ils entrent». «Je crois savoir que l'Al