Et c'est reparti… A l'aube du débat parlementaire sur le budget 2014, on a revu hier à Angers des écologistes s'embarquer dans un nouvel acte du jeu de dupes qu'ils mènent avec les socialistes depuis le début du quinquennat. A la tribune de leurs journées parlementaires, on a entendu par exemple le patron des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, annoncer «qu'en l'état» il ne voterait ni la loi de finances ni celle du financement de la Sécurité sociale. Ce qui signifierait une sortie de la majorité parlementaire et donc du gouvernement à l'automne. Mais le scénario est tellement répétitif que tout le monde connaît la fin : les écologistes voteront le budget. Surtout quand l'après-midi, lors d'une table ronde sur «l'an II», tout le monde répète que les écologistes sont engagés «dans la durée» au gouvernement.

«Polémiques». Placé continue néanmoins de bomber le torse. «Le budget de l'écologie qui a été annoncé ne nous va pas», lance le sénateur de l'Essonne, debout et micro en main, lors d'une conférence de presse extérieure, avant de répéter qu'il ne votera pas le budget si le gouvernement n'accepte pas une partie de leurs amendements : «S'ils ne veulent rien bouger, autant supprimer le Parlement.» A ses côtés, ses camarades de l'Assemblée nationale sont déjà un ton en dessous. La coprésidente du groupe, Barbara Pompili, se dit ainsi «heureuse que la famille soit réunie» et fait la