Les recherches du corps de Fiona ont commencé jeudi près du lac d’Aydat (Puy-de-Dôme), après que la mère et le beau-père de cette fillette de cinq ans eurent avoué qu’elle était morte, chacun donnant sa version sur les circonstances du décès. Des barrages filtrants ont été installés aux abords de ce lac situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Clermont-Ferrand, l’accès à un camping voisin, au bord d’une forêt, étant aussi bloqué.
Trois chiens de la gendarmerie spécialisés dans la recherche de restes humains ont été engagés aux côtés de 40 gendarmes. Lors de ses aveux, la mère de Fiona, Cécile Bourgeon, 25 ans, avait évoqué «la lisière d'une forêt», selon une source judiciaire.
Elle et son compagnon Berkane Maklouf ont craqué sous les questions pressantes des policiers à Perpignan, où ils étaient en garde à vue depuis mardi soir. Ils ont quitté les lieux jeudi matin pour être déférés à Clermont-Ferrand. Le procureur de la République Pierre Sennès devrait s'exprimer en fin d'après-midi.
Après quatre mois de mensonges, le couple a avoué que Fiona ne s’était pas volatilisée mystérieusement le 12 mai dans un parc de Clermont alors que sa mère, enceinte, s’était assoupie sur un banc - comme ils l’affirmaient jusqu’à présent - mais qu’elle était morte et enterrée. Seule certitude dans cette affaire où les