Menu
Libération
De notre correspondant à Toulouse

Municipales : les primaires presque démocratiques de l'UMP à Toulouse

Article réservé aux abonnés
Les adhérents du parti sont appelés à choisir les candidats de la liste qui sera présentée en mars. Mais le choix est très limité.
publié le 27 septembre 2013 à 13h30

Démocrates, mais pas trop tout de même. «Samedi 28 septembre 2013, les adhérents toulousains de l'UMP choisissent leurs candidats aux municipales» : ainsi présenté par le porte-parole de ce parti, le scrutin serait une approche nouvelle pour une formation où a dominé jusque-là le culte-du-chef-qui-décide-de-tout.

Le corps électoral UMP toulousain, évalué à 2500 adhérents par les organisateurs, est bien invité à se presser ce samedi en un lieu public, la salle municipale Barcelone. Mais ces adhérents ne choisiront que «8 femmes et 9 hommes au maximum», soit 17 noms à cocher parmi les 27 se présentant à leur suffrage. Lesquels 17 pourraient finalement figurer parmi les 69 candidats de la liste au complet. Là, le conditionnel s'impose – qui «pourraient» figurer – parce que la commission de contrôle composée de cadres du parti passera vérifier, après le scrutin, si le choix des urnes convient aux règles. Le candidat tête de liste déjà désigné, Jean-Luc Moudenc, se réserve le droit de «récuser» tel ou telle élu(e) jusqu'au dépôt officiel des listes début mars 2014. Une façon comme une autre – n'expliquent pas les organisateurs – de garder le contrôle sur ces candidats sortis des urnes et non pas du seul chapeau du chef.

Le meilleur ou presque est pour la fin: «Sur cette base, la Commission de présentation des candidatures (CPC) établira une liste préférentielle de candidats susceptibles d'être retenus au titre des 1er, 2e, 3e et 4e quarts de