C'est la troisième femme de la campagne parisienne. Déterminée à marier le Modem et l'UDI pour «rassembler le centre», dont elle rêve qu'il devienne «la troisième force politique» du pays et de la capitale. Comme aux beaux jours de l'UDF, qu'elle avait contribué à fonder en 1978… A François Bayrou de trouver un terrain d'entente avec son frère ennemi Jean-Louis Borloo. C'est là tout l'enjeu de l'université de rentrée du Modem, qui se tient ce week-end en Bretagne. Marielle de Sarnez, elle, s'occupe des UDI parisiens, divisés avant même de partir : Christian Saint-Etienne, bayrouiste et candidat désigné par la fédération UDI de Paris, est fâché avec le centriste historique de la capitale, Yves Pozzo di Borgo, sénateur et conseiller de Paris. L'un refuse toute alliance au premier tour avec NKM, quand l'autre, redoutant de perdre quelques-uns des actuels 11 conseillers UDI de Paris, souhaite ce rapprochement : «L'union dès le premier tour avec nos partenaires du Modem et ensuite avec l'UMP serait beaucoup plus efficace électoralement», affirme Yves Pozzo di Borgo. «Moi, je suis prête. J'attends qu'ils se mettent d'accord [à l'UDI, ndlr]», annonce tranquillement Marielle de Sarnez, partie en catimini sous la bannière du Modem, depuis mars à Paris.
Courtisée. Candidate dans le XIVe arrondissement, où se présente NKM, elle fourbit ses listes et son programme, déjà presque en campagne. Et d