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Libération

Le président, com si de rien n’était

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La ligne Hollande, selon Denis Pingaud.
publié le 29 septembre 2013 à 21h26

Incorrigible Hollande. A la question : quelle est l'erreur à ne pas commettre pendant une présidentielle, le candidat à la primaire nous avait répondu, après s'être longuement livré : «Commenter sa propre campagne.» Rebelote dans l'Homme sans com, le livre de Denis Pingaud, qui sort le 3 octobre (1), et dans le dernier chapitre duquel le Président détaille ses erreurs de communication. «En se débarrassant volontiers de tous les colifichets trop voyants de la communication, le Président remet la politique au centre. Mais, ce faisant, l'homme sans com oublie que la communication n'est pas un don mais un métier», écrit Pingaud, président de Balises passé par Euro-RSCG et Opinion Way et auteur du blog Com c'est bizarre, sur Libé.fr. De la «normalité», contrepoint à l'hyperprésidence de Sarkozy qui alimente le Hollande bashing deux mois après sa courte victoire, à l'emprise des technos, en passant par le manque de réactivité sur Twitter : Pingaud dissèque la com du hollandisme au pouvoir, refait l'histoire des couacs de l'exécutif, sans que les deux ne soient forcément liés. Avant de donner la parole à l'intéressé, qui «se méfie de la com» sans pour autant la «mépriser», écrit l'auteur. Visiblement, Hollande a bien réfléchi à la question, notamment à celle de l'autorité et de son incarnation. Extraits.

«La concertation, qui est souhaitable, dont la