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Emmanuelle Cosse, histoire d'une mise aux Verts

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Pressentie pour succéder à Pascal Durand à tête d'Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse a fait ses armes chez Act Up avant de devenir une proche de Cécile Duflot.
Emmanuelle Cosse, en décembre 2012. (Photo Edouard de Mareschal. AFP)
publié le 30 septembre 2013 à 7h10
(mis à jour le 30 septembre 2013 à 17h40)

«Il y a un consensus sur Emmanuelle Cosse.» Dixit François de Rugy, coprésident des députés Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), et le député du Gard Christophe Cavard. En pleine tourmente après l'annonce du départ de Pascal Durand de la direction - et de Noël Mamère du mouvement -, cela sonne comme une certitude à laquelle se raccrocher chez les écologistes. Rugy et Cavard parlent même d'un «pôle de stabilité» autour de l'ex-présidente d'Act Up-Paris, qui devrait mener la motion majoritaire au congrès de Caen le 30 novembre prochain.

En interne, «son nom circule déjà depuis quelques mois, bien avant qu'on soit sûr que Durand ne veuille pas rempiler», confie un membre de ladite motion à Libération. «Vu la manière dont les choses se font maintenant, tout est déjà bouclé. Ça montre bien la caporalisation du parti», rage un élu de l'aile gauche d'EE-LV.

Peu connue du grand public, Emmanuel Cosse, pas encore 40 ans dont 20 de militantisme, a cette capacité à être là où on ne l'attend pas. Première présidente «hétéro et séronégative» d'Act Up en 1999, cette figure des mouvements associatifs de la gauche de la gauche (elle fut un temps rédactrice en chef de la revue anti-libérale