La semaine dernière (1), les régions de France ont débattu pendant deux jours de l'avenir de la décentralisation avec leurs partenaires au quotidien : élus d'autres collectivités, représentants de l'Etat, chefs d'entreprise, syndicalistes, universitaires… De ce moment important de mobilisation collective, je retiendrai un message fort : les régions sont plus que jamais actrices du redressement productif du pays et de la formation des hommes et des femmes, engagés depuis seize mois par le président de la République, pour peu qu'on leur en donne les moyens. Bref, un message volontaire, mais un message d'alerte.
Un message volontaire. Face à la crise, les régions se sont retroussé les manches et continueront à le faire. Elles poursuivront leur effort de structuration et de modernisation des lieux de formation (lycées professionnels, centres de formation des apprentis), pour en finir avec le scandale des emplois non pourvus. Huit régions lancent ainsi l’expérimentation du service public régional de l’orientation, afin de mieux coordonner les différents acteurs sur leur territoire, en association étroite avec les partenaires sociaux. Car une formation choisie, c’est une formation réussie et une assurance de vaincre le décrochage scolaire.
Pour les régions, la réindustrialisation de la France ne sera possible qu’à travers le développement des PME et l’émergence d’Entreprises de taille intermédiaire (ETI). Nous avons salué la présentation par le président de la République