Et une de plus. La Rochelle sera la sixième ville où le PS invitera les sympathisants de gauche - et pas seulement leurs militants encartés - à désigner sa tête de liste aux élections municipales. «On va faire une primaire ouverte», confirme un dirigeant du parti majoritaire. La décision sera actée ce mardi soir en bureau national du PS.
Pourquoi ce choix tardif quand seuls Marseille, Aix-en-Provence, Béziers, Le Havre et Boulogne-Billancourt étaient annoncés comme villes-pilotes à la déclinaison de la primaire présidentielle au plan municipal ? Car à La Rochelle, depuis la législative de 2012 et le crash de Ségolène Royal, battue par le dissident Olivier Falorni, plus rien n'est simple.
Indiscipline
La semaine dernière, la procédure de désignation du (ou de la) successeur(e) du maire actuel Maxime Bono - qui ne se représente pas - avait été suspendue. En cause : «Tout le monde pense que l'un des candidats, Jean-François Fountaine, est le meilleur candidat pour l'emporter en mars mais il ne veut pas aller au vote devant la section», dit un cadre du parti. La direction du PS a même mis la main sur un sondage confidentiel qui a «tendance à donner raison» à cette solution.
Problème : Fountaine, vice-président du conseil régional de Poitou-Charentes et entrepreneur local, n’était autre que le président du comité de so